Mon Histoire...

Entre câbles et courants subtils, je trace un chemin d’harmonie.

C’est la géobiologie qui m’a ouvert la porte. Elle m’a appris à ressentir l’énergie d’un lieu, à repérer ce qui perturbe, ce qui nourrit, ce qui apaise.

Le Vastu Shastra est venu ensuite, comme une carte sacrée de l’espace, où chaque orientation, chaque volume, chaque ouverture compte, soutenant l'être dans toutes ses dimensions.

J’y ai retrouvé une forme d’électricité subtile : un courant de vie qui circule… ou qui stagne.

En parallèle… il y a eu la terre.

La rencontre avec la permaculture a marqué un tournant.

J’y ai découvert un autre rapport au temps, au vivant, au faire.

On n’impose pas, on observe.

On collabore avec la nature, on compose avec elle, dans le respect de ses équilibres.

Créer un jardin en permaculture, c’est comme accorder un lieu à une musique plus grande que soi.

On y apprend la patience, la modestie, mais aussi une joie simple, authentique, enracinée.

Une forme de sobriété heureuse, où le peu devient riche quand il est juste.

Et puis il y a les abeilles.

Elles sont venues à moi comme une évidence.

Sentinelles du vivant, alchimistes du pollen, elles m’ont appris l’écoute fine, la vigilance, le respect.

Impossible de tricher avec une ruche : elle ressent tout.

Travailler avec les abeilles, c’est entrer dans un rythme qui n’est pas le nôtre. C’est apprendre à ralentir, à ressentir, à faire les choses avec attention et douceur.

Elles m’ont aussi montré ce qu’est un écosystème équilibré, tout en me reconnectant au sacré du vivant.

Tout a commencé avec des câbles, des schémas électriques, des lois précises qui dictent le mouvement de l’énergie.

Je me suis formé à l’électricité, guidé par une logique rassurante : celle du mesurable, du vérifiable, du concret.

J’aimais comprendre comment circulent les forces invisibles, comment une tension bien dirigée peut illuminer une pièce. C’était clair, net, structuré.

Et pourtant…

Avec le temps, j’ai commencé à percevoir ce que les plans ne montraient pas.

Des sensations dans certains lieux. Une fatigue inexpliquée ici, une sérénité soudaine là.

Comme si les murs eux-mêmes parlaient — à leur manière.

Alors j’ai écouté.

D’abord à mi-voix, en secret. Puis plus franchement.

Aujourd’hui, je tisse tous ces savoirs ensemble.

J’unis la rigueur de l’électricien à la sensibilité de l’observateur du vivant.

Je travaille à réconcilier l’invisible et le tangible, l’intuition et la technique.

Je crée ou transforme des lieux pour qu’ils soutiennent ceux qui y vivent : dans leur corps, dans leur esprit, dans leur énergie.

Je crois en une sobriété joyeuse, en un art de vivre épicurien, enraciné dans le bon, le beau, le simple.

Un bon repas, un espace lumineux, une terre vivante, un air apaisé… tout cela fait partie du soin.

Je n’oppose pas science et ressenti, technique et intuition : je les fais dialoguer.

Car au fond, que ce soit un champ électrique ou un champ tellurique, tout est énergie.

Et tout peut s’harmoniser.

Et si tu lis ces lignes, c’est peut-être que toi aussi, tu ressens l’appel à vivre autrement.

Plus proche de la nature, plus proche de toi-même.

Bienvenue.